Organisé par la coalition One Europe for Global Health (OEGH) avec le soutien de la Fondation Une Santé Durable pour Tous et de la Fondation Virchow, l’atelier « Vers un Réseau mondial d’Instituts pour une Santé Durable » s’est tenu au Sommet Mondial de la Santé le 15 octobre 2024.
Une seule santé – planétaire, animale et humaine – interdépendante, fragile, affaiblie par les comportements humains passés et présents, nécessite toute l’attention du monde. En mobilisant la détermination et l’engagement d’entités influentes dans différentes régions du monde, l’initiative de l’Institut pour une Santé Durable vise à contribuer à la sensibilisation mondiale aux enjeux, mais surtout aux solutions pour inverser les tendances négatives perpétrées par l’humanité qui provoquent progressivement le déclin de la santé pour tous.
Le réseau mondial des Instituts pour une Santé Durable servirait de point focal pour la génération de lignes directrices opérationnelles, de programmes de formation et de leur certification pour les instituts du réseau.
Plusieurs représentants de haut niveau d’entités locales d’Afrique, de Chine, d’Europe, d’Amérique latine et des Caraïbes, ainsi que d’Amérique du Nord, ont présenté leur vision sur la manière dont cette initiative accélérerait l’opérationnalisation d’Une Santé Durable. Cela sera réalisé en tirant parti des compétences locales, des connaissances, de l’engagement et des ressources – financières et autres – afin de faciliter la compréhension, le développement et la mise en œuvre de solutions pour Une Santé Durable dans différentes régions du monde.
Chaque représentant a présenté des exemples clés de leurs actions actuelles en faveur de la santé durable (One Sustainable Health) et de leurs relations avec leur diaspora locale/régionale. Ce faisant, ils ont montré de manière convaincante que l’intégration de la santé durable dans les pratiques locales est à la fois réaliste et réalisable ! Cela nécessitera la communication des connaissances existantes, ainsi que la sensibilisation et la formation des personnes occupant des postes d’influence et d’action au sein de la diaspora, y compris le grand public. Cet aspect stratégique a été particulièrement bien mis en avant lors de l’intervention de l’Académie de l’OMS, qui sera officiellement inaugurée en décembre prochain à Lyon.
Ce réseau, porté par la société civile en concertation avec les gouvernements et les agences de réglementation, est fondé sur un croisement transversal et multidisciplinaire de la société, composé d’individus, d’associations, de fondations, d’entreprises, de représentations gouvernementales, d’opérateurs publics et privés, ainsi que d’académiques, avec pour objectif d’identifier des programmes opérationnels impactants, des actions pilotes et des lignes directrices innovantes pour leur financement et leur mise en œuvre. Les spécificités locales et les défis communs ont été présentés afin de souligner la force et la faisabilité de cette initiative.
